Pour rappel, la République du Tchad du président Mahamat Idriss Déby a annoncé jeudi 28 novembre sa décision qui met fin à sa coopération militaire révisé du 2019 avec l’ancienne puissance coloniale, la République française et du départ du millier de soldats français stationnés dans le pays. Le communiqué du gouvernement tchadien a évoqué la nécessité pour le pays d’affirmer pleinement et entièrement sa souveraineté et de redéfinir ses partenariats stratégiques en fonction des priorités nationales.

Le Tchad, pays frontalier du Niger, vient par cette décision, s’inscrire sur la liste de ces pays africains qui ont décidé de rompre leurs accords militaires avec la France à l’instar des trois (03) pays membres de la Confédération AES. Depuis l’arrivée des régimes militaires et révolutionnaires à la tête du Burkina Faso, du Mali et du Niger la stabilité des bases militaires sur le sol africain semble être menacée.

Selon des opinions, après le Tchad, le Sénégal pourra suivre le pas, en raison des propos tenus jeudi 28 novembre par le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye dans un entretien médiatique. Il faut souligner que désormais les troupes françaises ne sont plus les bienvenues dans la plupart des pays africains en raison selon des opinions, de leur inutilité sur le sol africain. Ce qui n’était pas envisageable il y’a trois (03) à quatre (04) ans en arrière.

Pour d’autres opinions, c’est bien les pays de l’AES qui montrent la voie et leur expérience prouve aujourd’hui que les pays africains même menacés par l’insécurité peuvent mieux se débrouiller sans la présence militaire de la France ou des occidentaux. Les dirigeants ont agi et continuent d’agir avec courage et détermination pour la souveraineté de leurs Etats, entrainant ainsi les autres pays avec eux. Pour d’autres c’est l’heure de l’indépendance réelle qui a sonné pour le peuple africain et il va falloir saisir l’occasion.

Rakia Moussa

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