La dépouille mortelle du philanthrope Alain Christophe Traoré alias Alino Faso est arrivée ce lundi à Ouagadougou sur sa terre natale. C’est l’une des exigences du gouvernement burkinabè suite à l’annonce du décès tragique de ce digne fils en détention à Abidjan, dans des conditions pas claires.
Le rapatriement du corps d’Alain Christophe Traoré, fut un moment de profonde émotion et de dignité nationale. En présence de sa famille, de proches, d’autorités et d’un peuple uni dans le recueillement, le Burkina Faso a rendu hommage à l’un de ses fils les plus engagés, dont le décès soulève de vives interrogations.
La démarche des autorités burkinabè, qui ont exigé le rapatriement du corps, témoigne d’un engagement en faveur de la vérité et du respect dû à chaque citoyen. Ce geste, au-delà de sa portée symbolique, affirme la volonté du gouvernement de faire toute la lumière sur les circonstances troubles de cette disparition.
Le Burkina Faso ne saurait se contenter d’un simple retour de dépouille. Il est désormais impératif que des investigations sérieuses et indépendantes soient menées afin d’établir les responsabilités et de garantir que justice soit rendue à Alino Faso.
Ce combat pour la vérité est aussi celui de la dignité nationale, et le peuple burkinabè attend des réponses claires, dans le respect des droits humains et des principes de justice.
Adjo Massan