Suite à l’attaque meurtrière des djihadistes en terre Béninoise, occasionnant la perte en vies humaines des policiers, le panafricaniste Harouna Douamba, président de l’ONG Internationale ANA (Aimons Notre Afrique), a commencé tout d’abord ses propos en présentant ses sincères condoléances non seulement au peuple Béninois mais aussi aux familles éprouvées lors de cette attaque lâche.

En effet, depuis la fin de 2021, l’armée béninoise est la cible de plusieurs attaques meurtrières dans le nord du pays, où elle est déployée pour contenir les groupes jihadistes présents chez ses voisins nigérien et burkinabé.

Le 26 juin au petit matin, c’est le commissariat de Dassari, situé dans le département de l’Atacora, frontalier du Burkina Faso, qui a été attaqué. Deux policiers ont été tués, un autre est grièvement blessé et « se trouve en soins intensifs », a précisé un officier ajoutant que deux assaillants ont été tués lors d’échanges des tirs.

Pour monsieur Harouna Douamba, les détracteurs de l’Afrique sont déterminés à présent à mettre en mal la paix et la quiétude du peuple Africains qu’il faut nécessairement que les autorités Africaines puissent laisser de coter leurs considérations inutiles et qu’ensemble converger leurs énergies afin de procurer la paix, la stabilité et le développement au peuple Africain en générale.

Il a par ailleurs demandé aux autorités du Benin ainsi que les Etats qui se partagent les mêmes frontières, d’intensifier la recherche et de capturer ces malfrats afin que la justice soit faite pour ces innocents qui ont perdu la vie.

Il est à noter que jusqu’à lors, cette attaque n’a pas été revendiquée. Mais elle intervient dans un contexte où le Bénin subit de plus en plus d’offensives de groupes djihadistes dans sa région frontalière avec le Burkina Faso.

Alfred BISSI

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