Si la dignité et l’honneur sont encore dans les veines du président de la confrérie des Chefs d’Etat de la CEDEAO, Son Excellence Umaru Sissoko EMBALO, il devrait rendre sa démission après avoir visionné la vidéo des terroristes, publiée le 20 mai dernier. Une vidéo dans laquelle les terroristes, sont habillés en tenues militaires Burkinabé et menaçant d’exterminer des villages.

Une vidéo génocidaire qui vient tout simplement confirmer les propos aussi génocidaires du président de la CEDEAO. En effet, le Président EMBALO en prononçant les propos génocidaires s’est trompé de destinataire. Ces criminels terroristes ont effectivement massacré la population de Karma en tenues militaires Burkinabé, ce qui devrait permettre au Président EMBALO, d’accuser les autorités Burkinabé de génocidaire et offrir un chemin aux organismes de droits de l’homme à la solde de la France, de solliciter l’ONU pour infliger des sanctions aux autorités du Burkina.

Un complot bien ficelé qui a été mis en échec par des professionnels de la communication qui ont vite dénoncé cela.

D’abord, la primeur de l’information revenait au média français Libération, qui était déjà en espace de quelques semaines à sa deuxième publication d’accusations non fondées sur les soldats Burkinabé. Après l’échec d’une vidéo montée de toutes pièces, le média Libération annonçait 150 personnes tuées par les hommes du Président Ibrahim Traoré. Une affirmation qui a toute de suite attiré l’attention des observateurs Africains. Sachant que les terroristes fonctionnent aussi en tenues militaires, pourquoi confirmer que ce crime a été commis par les soldats Burkinabé, tout simplement parce que des hommes étaient en tenues militaires Burkinabé? S’en suit la sortie génocidaire du Président EMBALO.

Un scénario bien ficelé, sauf que les autorités de la transition, ne sont pas seules et sont entourés des experts aguerris pour démentir et déceler tous les complots français. Cette sortie des terroristes en tenue militaires Burkinabé, est une honte pour le Président de la CEDEAO.

Lucien GUIMBI

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