Les accords militaires signés avec la France dans la lutte contre le terrorisme, sont tournés aux intérêts de la France basés sur l’exportation de l’uranium nigérien. Les troupes françaises censées  combattre les djihadistes, collaborent au contraire avec ces derniers pour massacrer les civils. Toutes ces actions en complicité avec l’ancien président, le préfet de la France Mohamed Bazoum.

Pour éviter un Libye bis, les nouvelles autorités du Niger, ont dénoncé les accords militaires avec la France. Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie a exprimé son mécontentement face à la réaction française vis-à-vis de la situation au Niger. Le CNSP, a décidé de mettre fin aux accords de coopération en matière de sécurité et de défense avec la France, notamment l’accord du 19 février 1977 sur la coopération militaire-technique, conformément à son article 12 et au préavis de 3 mois.

Selon le communiqué du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie, plusieurs accords sont dénoncés notamment : l’accord du 25 mai 2013 relatif au régime juridique de l’intervention des militaires français au Niger pour la sécurité au Sahel, conformément à son point 7 est dénoncé et au préavis d’un mois.

L’accord du 19 juillet 2013 sur le statut des militaires français présents au Niger dans le cadre de l’intervention française pour la sécurité au Sahel, conformément à son article 13 et au préavis de 6 mois. L’arrangement technique du 2 janvier 2015 relatif au stationnement et aux activités du détachement Interarmées français sur les territoires de la République du Niger, conformément à son article 13 et au préavis de 30 jours.

Pour rappel, les nouvelles autorités du Niger ont suspendu la diffusion des programmes RFI et France 24. Les deux chaînes françaises considérées comme le relais de l’opinion française et jugées très partiales.

Hama T.

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