Il s’agit de la 3ème réunion du sous-comité des Chefs d’Etats-Majors de la marine de la CEDEAO qui planche sur le plan d’action intégrée de la communauté mise en place il y a dix ans en matière de lutte contre la piraterie maritime. A partir de Lomé, ces Chefs d’Etats-Majors veulent se projeter et s’armer pour les enjeux et défis futurs.

Depuis quelques années, le Togo sous le leadership du président Faure Gnassingbé, est devenu une plaque tournante en matière de l’économie bleue avec son port à conteneurs. En organisant le Sommet africain sur la sureté et la sécurité maritime en 2016, le pays s’est positionné comme l’un des leaders en Afrique plus principalement dans la sous-région sur la question.

En 2017, au sortir de la 28ème session de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO, le Chef de l’Etat Faure Gnassingbé a été choisi par ses pairs pour prendre le leadership continental dans la lutte contre la piraterie maritime au sein de l’espace communautaire.

Au plan national, le Togo dans le cadre de la mise en œuvre du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime (GMCP), a renforcé son système judiciaire et les capacités d’actions de la marine nationale pour mieux faire face aux défis liés à la sécurité maritime.

Le Togo qui a ratifié la convention de Montego Bay sur le droit de la mer, s’est doté des moyens juridiques avec l’adoption d’un nouveau code pénal. Dans ce contexte, en 2021, le pays a jugé neuf pirates maritimes, une première dans la sous-région.

Tous ces instruments et mécanismes régionaux de surveillance et de riposte ont permis de réduire les incidents de piraterie et de rendre les eaux territoriales togolaises plus sûres. De 68 en 2018, ils sont passés à 15 en 2022. Au premier trimestre 2023, seulement 3 incidents ont été enregistrés.

Alfreda Bah

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