Le ministère de la culture et du tourisme commémore les 50 ans de la disparition de la diva de la musique togolaise, Bella Bellow, décédée le 10 décembre 1973. Pour la circonstance, le ministre Pierre Lamadokou a prévu plusieurs activités qui vont s’étaler jusqu’au 26 janvier 2024.
Déjà, ce dimanche, un office religieux a été fait en son honneur suivi d’un dépôt de gerbes sur sa sépulture au cimetière Bè-plage de Lomé. Pour le Chef du gouvernement Victoire Tomegah-Dogbé, cette commémoration est une reconnaissance nationale pour celle qui, était pionnière de la musique populaire togolaise et africaine.
« Nous célébrons ainsi son talent, son originalité et sa grâce intemporelle. Merci Bella, d’avoir su nous transmettre autant d’émotions par ton art », a écrit le premier ministre.
Également au programme de cette célébration, des concerts grand public et une cérémonie dédicace du livre « Bella Bellow, une légende africaine » de Jules Ahadzi Komlan, à Lomé et à Paris. Aussi en mémoire de la diva, la Société des Postes du Togo a dévoilé de nouveaux timbres à l’effigie de Bella Bellow.
Qui est Bella Bellow ?
Georgette Nafiatou Adjoavi Bellow est née le 1er janvier à Tsévié, préfecture de Zio et l’ainée d’une fratrie de sept enfants. Elle est révélée à l’âge de 20 ans par le très célèbre Paul Ahyi, concepteur du drapeau togolais, en la présentant à des musiciens de renom. Alors commença sa carrière.
Sur le plan continental et international, l’icone de la musique togolaise brille sous les projecteurs aux côtés des artistes comme, Manu Dibango, Myriam Makeba, ou encore Slim Pezzin. Elle s’est même produite à l’Olympia en France et Maracana au Brésil.
Quelques célèbres de ses morceaux, « Denyigban, Zelie ou Blewou », extraits de son album, « Rockia », sont toujours d’actualité. L’artiste béninois Angélique Kidjo a même repris le morceau « Blewou » lors des cérémonies de commémoration du centenaire de l’armistice du 11 septembre à Paris.
La diva sera imprimée plus tard en 1979, six ans après son décès sur le recto du billet de 10.000 émis par la BCEAO et ce, jusqu’en 1992.
Kayi Lawson