75 ans après la déclaration universelle des droits humains, la note à attribuer au Togo en matière de promotion des droits de l’homme, dépasse largement la moyenne. L’exécutif togolais en ratifiant les différents instruments internationaux sur les droits de l’homme, s’est engagé à promouvoir les droits de tout citoyen sans distinction de sexe, d’âge, de religion etc. La constitution togolaise, la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) constituent entre autres, les garde-fous mis en place pour contribuer à l’atteinte de ces objectifs.
Au titre de l’initiative 75 des droits de l’homme, le premier ministre Victoire Dogbé a défendu les engagements du pays à la tribune des Nations unies à l’occasion de la célébration du 75ème anniversaire de la déclaration universelle des droits humains. Ces engagements sont relatifs à l’effectivité de l’assurance maladie universelle pour tous, l’amélioration de l’accès des populations à l’eau potable et la protection des défenseurs des droits humains au Togo.
Ainsi en 2025, 1500 togolais bénéficieront de 1250 forages équipés de pompes à motricité humaine et de 1245 postes d’eau autonomes à pompage solaire. En début de l’année 2024, l’assurance maladie universelle couvrira tous les togolais. Le pays s’engage à mettre en place un cadre juridique de reconnaissance et de protection des défenseurs des droits de l’homme. Toujours dans cette optique de promotion des droits humains, il sera construit en 2028, un centre de formation des professionnels et éducateurs en langue de signes.
Déjà, les autorités s’activent. Pour l’assurance maladie, tout est fin prêt pour son opérationnalisation. L’accès des populations à l’eau connait aussi des avancées notables. Le gouvernement a récemment lancé la construction de 400 forages dans les régions des savanes et de la Kara. Du reste, le pays ne ménage aucun effort pour respecter ses engagements avant les dates butoirs.
Adjo Massan
