Les services de renseignement burkinabè sont en alerte depuis un moment sur un plan de déstabilisation en préparation par la France. L’arrivée de quatre présumés diplomates français en mission diplomatique à Ouagadougou en début du mois de décembre a renforcé la thèse des autorités.

Selon nos confrères du site « Lesahelien », le Nigeria et la Côte d’Ivoire sont très impliqués dans ce complot de déstabilisation.

Les renseignements burkinabè sur cette piste, ont pu établi un lien entre les quatre français et les services secrets français (DGSE) et nigérians. Alors, les prétendus diplomates français, avant d’arriver au Burkina-Faso, ont eu a demandé le visa alors que les diplomates sont exempts de visa. Mis en examen, ces quatre français diront par la suite qu’ils sont informaticiens. Deuxième incohérence.

D’après la même source, ces ressortissants français sont des agents de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) en collaboration directe avec des burkinabè locaux qui, sont contre la transition du Président Ibrahim Traoré. Leur mission était de s’informer sur comment l’attaque de Djibo a été déjoué par les services de sécurité burkinabè.

Lors des enquêtes, les renseignements burkinabè ont découvert que la France avait élaboré deux plans d’assassinat des Présidents Ibrahim Traoré du Burkina et Abdourahamane Tiani du Niger. Les données (images des présidences du Burkina et du Niger) également recueillies sur les matériels saisis ont confirmé les résultats des investigations.

D’après les informations, le plan d’assassinat du président nigérien va se faire depuis Sokoto, Nigeria par les services secrets français et nigérians. Il a également été découvert dans les données, des images de rencontre des services de renseignement ivoirien, nigérian et français ayant eu lieu en semaine dernière.

Le même média rapporte que, la France a immédiatement lancé une guerre de communication contre les organes panafricains favorables à la transition dans ces pays, au travers de ses médias comme Jeune Afrique, dans le but de faire diversion et brouiller les pistes. Même, des comptes facebook en soutien à la transition ont été suspendus les 18 et 19 décembre.

La suite, Emmanuel Macron a purement et simplement limogé le directeur de la DGSE, Bernard Emie. Ce qui confirme davantage, la thèse du complot d’assassinat mis en place par la France contre les dirigeants Traoré et Tiani, que les autorités ont déjoué. 

Nous y reviendrons

Ida Massan

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