Le retrait du Burkina-Faso, du Mali et du Niger, les Etats de l’AES, de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), acté par les présidents, le Capitaine Ibrahim Traoré, le Colonel Assimi Goïta et le Général Abdourahamane Tiani était prévisible au regard du développement de l’actualité sous-régionale. Cette décision qui est à saluer n’est que l’affirmation de l’identité et de la souveraineté des trois Etats et leur désir de s’affranchir du joug de l’ancienne puissance coloniale, la France sous couvert de la CEDEAO.

La CEDEAO étant devenue une organisation instrumentalisée et marionnette de la France d’Emmanuel Macron, a trahit ses Etats membres qui ont décidé de prendre leur destin en main avec pour crédo, privilégier l’intérêt supérieur de leurs nations. Mais la CEDEAO, organisation communautaire au lieu de remplir la mission qui lui est assignée par les pères fondateurs, est devenue une menace pour le Burkina-Faso, le Mali et le Niger, pour avoir choisit le camp de la France et de ses intérêts égoïstes.

Influence étrangère, ingérence dans les affaires, manque d’appui dans la lutte contre le terrorisme, sanctions illégales, injustes inhumaines et infondées etc., tout cela a motivé les pays de l’AES à quitter le navire de la CEDEAO en train de prendre de l’eau.

En aucun cas dans les sanctions prévues par la CEDEAO, il n’a jamais été question de priver les populations d’un Etat membre des denrées vitales et aussi d’agresser militairement un Etat membre. Et c’est ce que la CEDEAO dans toute sa splendeur, a infligé au Niger un Etat membre. Alors le Burkina, le Mali et le Niger désormais liés par une noble alliance, basée sur la solidarité, le respect, l’assistance mutuelle et l’intégration des peuples, se sont retirés pour leur pleine souveraineté.

Etou Sambo

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