Dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), la lutte pour la reconquête des territoires se poursuit de plus bel avec la mise en place de la force conjointe. Cette force créée pour conduire des opérations d’envergure dans le Sahel, a entamé depuis le 20 mai des exercices militaires en vue d’accroitre sa capacité opérationnelle dans le cadre de ses missions de sécurisation des trois pays de l’AES.
L’exercice militaire qui se déroule au centre de formation des Forces spéciales de Tilia, au nord du Niger, dans la zone des trois frontières, où sévissent les groupes djihadistes, vise à renforcer les capacités opérationnelles et la résilience des Forces armées de l’AES face à toutes menaces potentielles. A cet exercice militaire, se sont joints, le Togo et le Tchad.
Ces initiatives militaires en partenariat avec le Togo et le Tchad traduisent la coopération régionale à laquelle le président togolais Faure Gnassingbé, a appelé les pays pour mieux contenir le terrorisme dans la sous-région. Elles visent donc, l’interopérabilité des forces militaires de ces pays, de manière à renforcer les liens avec les populations locales.
Cette première manœuvre militaire entre les cinq pays est l’une des alternatives trouvées par l’AES à la crise sécuritaire, après avoir mis fin aux partenariats militaires avec la France et récemment, le Niger avec les Etats-Unis.
Abla Sénam
