Dès le 1er juin, le délai de franchise des conteneurs à destination du Niger est fixé à 40 jours. Cette décision prise par les autorités togolaises fait suite à une réunion récente de travail entre les acteurs maritimes du Togo et des transporteurs du Burkina-Faso, du Mali et du Niger. D’une part, elle a pour objectif de permettre à ces pays de l’hinterland de bien mener leurs activités et d’autre part, de renforcer la coopération entre Lomé et Niamey, depuis que le pays de Faure Gnassingbé s’est montré solidaire du peuple nigérien au moment des sanctions inhumaines de la CEDEAO contre le pays.

En effet, depuis les sanctions iniques de la CEDEAO contre le Niger, dont la fermeture des frontières, le Togo a mis à la disposition de Niamey le port de Lomé pour ses opérations de transit. Cette solidarité exprimée par les autorités togolaises à l’endroit du peuple nigérien, a amené Niamey à choisir le port de Lomé comme N°1 pour le transit de ses marchandises.

Outre cela, la décision prise par les autorités de l’économie maritime s’inscrit dans le cadre des réformes en cours visant l’amélioration de la compétitivité du secteur logistique. Au nombre de ces réformes, le développement des infrastructures portuaires, la digitalisation du circuit logistique national, ou encore l’opérationnalisation du port sec de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA).

Ces réformes matérialisent l’ambition du gouvernement togolais de créer un hub logistique dans la sous-région à travers le port autonome de Lomé.

Adjo Massan

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