Le combat des puissances impérialistes et néocolonialistes de nos jours reste et demeure l’opposition à la naissance d’un 4ème ou d’autres pays contre l’hégémonie occidentale en Afrique. Ceux de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), appuyés par des panafricanistes, donnent déjà de fortes migraines à ces puissances depuis quelques années déjà.

L’apparition d’autres rebelles à l’impérialisme sera une catastrophe pour ces individus qui se croient les maîtres du monde et les propriétaires du continent Africain. Déjà, leur lutte pour affaiblir les trois pays de l’AES est très compliqué et il est donc nécessaire voire obligatoire d’arrêter l’hémorragie et d’être encore plus rusé. Raison pour laquelle les autres dirigeants des pays africains sont caressés dans le sens du poil.

Les impérialistes sont acharnés à vouloir être en bon terme avec les autres pays qui constituent peut-être un risque pour la France, et bien d’autres pays de l’OTAN. Des visites à l’Elysée par des dirigeants africains se multiplient et vice-versa. Même scénario entre les autorités africaines et les américaines.

Actuellement, ces puissances ont déjà ciblé des pays avec lesquels ils doivent être en bon terme pour éviter la surprise désagréable comme ce fut le cas avec ceux de l’AES. Pour eux, il faut sécuriser par tous moyens leurs intérêts, qui ne sont autres que des biens des africains convoités et exploités depuis la nuit des temps, occasionnant un problème mondial, la migration.

Les africains ont été non seulement dépouillés de leurs richesses, mais sont considérés également comme des sous hommes méprisables. Ce que d’autres ont bien compris et ont engagé une lutte acharnée pour sortir leur pays et le continent en général de cette impasse. Pour eux, il n’est plus question de se laisser faire et de continuer dans cette logique impérialiste.

Robert Louma

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