C’est une décision des autorités du pays, visant à protéger les intérêts suprêmes de la Nation. Les valets locaux, les burkinabè de l’extérieur qui s’engagent dans des actions portant atteinte à la dignité, à l’honneur, à l’intérêt général du Burkina Faso, sont passibles de perdre leur nationalité burkinabè retirée.
Ainsi en a décidé le gouvernement de la transition, sous l’impulsion du chef de l’Etat, le capitaine Ibrahim TRAORE. En conseil des ministres du mercredi 10 Juillet 2024, le gouvernement a adopté un décret portant avant-projet du Code des personnes et de la famille (CPF). Un nouveau code auquel plusieurs modifications ont été faites.
Parmi ces modifications, la perte et la déchéance de la nationalité burkinabè. Et comme l’une des causes de Déchéance de la nationalité du Faso, la mauvaise posture d’un citoyen dirigée contre les intérêts du pays. Une manière pour les autorités du pays de sanctionner ces personnes sans vergogne, qui tentent sans cesse de ternir l’image du Burkina Faso.
Il n’est plus à démontrer que plusieurs sont ces burkinabè vivant à l’intérieur comme à l’extérieur qui, au lieu d’œuvrer pour l’intérêt de leur Nation, s’allient avec des ennemis et mènent des actions subversives. Ces personnes ne méritent donc pas la nationalité burkinabè en ce sens qu’ils constituent un véritable danger pour le pays et pour les citoyens qui se démerdent pour relever leur Patrie.
Qu’il nous souvienne qu’il y a quelques jours, la justice française à retirer la nationalité française à l’activiste franco-béninois, Kémi Séba, avec des motifs comme quoi, il agissait contre les intérêts du pays et a développé des comportements anti-français. Il a perdu une nationalité tout simplement parce qu’il s’est engagé à œuvrer pour la liberté de son continent d’origine.
Pourquoi ceux qui sapent les efforts des autorités et du peuple burkinabè et orchestrent des actions terroristes contre leur pays devraient continuer dans leur manigance sans être inquiété ? Cette loi une fois effective, ne devrait pas tolérer de tels agissements envers un pays qui lutte pour sa souveraineté.
Gisel Bali