L’information fait la Une des Journaux et continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive depuis mardi 16 Juillet 2024. Il s’agit de l’affaire sur le rapatriement des ressortissants burkinabè par les autorités ivoiriennes. Des citoyens burkinabè qui s’étaient établis sur le sol ivoirien depuis un bon moment, fuyant l’insécurité.
Les informations précisent que les burkinabè refoulés sont tous d’ethnie peulh, originaires d’un village de la commune de Ouarkoye, dans la région de la Boucle de Mouhoun. Puisque les autorités de la Côte d’Ivoire n’ont donné aucune raison de cette action, des questions taraudent les esprits des gens. L’une de ces questions légitimes reste « pourquoi avoir ciblé la communauté peulh » ?
Pour rappel, les apatrides burkinabè trouvés refuge en Côte d’Ivoire, appuyés par leurs complices dans les plans de déstabilisation du Burkina Faso, ont essayé à plusieurs reprises, d’opposer les ethnies vivant sur le territoire burkinabè. La communauté peulh est le plus souvent ciblé par ces manigances des ennemis du Faso juste pour créer des tensions entre le peuple et le monter contre les autorités du pays.
Le rapatriement de cette même communauté cache-t-il un plan diabolique contre le pouvoir du capitaine Ibrahim TRAORE ? Seul le temps éclairera la lanterne du peuple burkinabè sur cette affaire. Pour le moment, les rapatriés sont pris en charge par le gouvernement burkinabè appuyé par les associations humanitaires. Le président du Faso a dépêché une délégation gouvernementale auprès de ses compatriotes de retour.
Il faut noter que le gouvernement de la transition a dénoncé cette attitude des autorités ivoiriennes qui méprise des règles humanitaires, et violant les dispositions des conventions internationales sur le statut des réfugiés. Une solidarité de la population envers ces rapatriés permettra de rassurer cette communauté et de faciliter leur insertion dans la société.
Dassi Poulbo