Le Développement endogène, marqué par la mobilisation et l’utilisation rationnelle des ressources et des forces disponibles du pays, c’est la vision du président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE. Son engagement dans des initiatives internes à travers plusieurs secteurs économiques, en témoigne. Il souhaite se base sur les potentialités du pays, pour accroitre l’économie nationale.
Une stratégie qui permet non seulement d’impliquer les citoyens du pays, de les motiver à s’engager fermement dans le développement social et économique de leur pays, mais aussi de mettre à profit tout ce dont dispose la Nation. Que ce soit dans le domaine de l’agriculture, de l’élevage, d’industrialisation et d’entrepreneuriat, le capitaine Ibrahim TROARE met en avant les forces locales.
En exemple, il a voulu que ce soient les burkinabè qui investissent le plus dans l’entrepreneuriat, d’où le programme « entrepreneuriat communautaire par actionnariat populaire ». Une initiative qui mobilise et motive les burkinabè à investir davantage pour la création d’entreprises, en vue de la création des emplois et de la richesse pour leur pays.
De plus le président du Faso n’a pas hésité à exposer son ambition de promouvoir la transformation locale des matières premières burkinabè tel que le coton, la transformation des produits alimentaires produits au Burkina Faso, comme par exemple, le projet de la transformation de tomate dont l’usine est en cour de construction.
Dans le secteur des mines, non seulement l’exploitation de la plupart des sites a été confiée aux structures burkinabè, une usine de raffinerie d’or burkinabè sera bientôt opérationnelle et depuis le début de cette année 2024, le traitement des résidus miniers du Faso se fait au pays des hommes intègres évitant ainsi l’exportation du charbon fin.
Dans cette usine industrielle bénéficiant à 100% de capitaux burkinabè, selon les informations, c’est le savoir-faire burkinabè et l’ingéniosité locale qui prévaut, répondant ainsi à la vision du président du Faso, de valoriser l’expertise nationale, afin d’impulser le développement endogène au Burkina Faso. Un soutien indéfectible et une adhésion massive des burkinabè à cette vision propulsera le pays dans une dimension économique importante.
Rose Kobou