La République du Togo dirigé par le président Faure Gnassingbé, se présenterait comme un membre potentiel de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). D’ailleurs, son ministre chargé des affaires étrangères, le professeur Robert Dussey a laissé entendre dans un message, que « le Togo envisage de rejoindre l’Alliance des États du Sahel (AES) ».
Pour lui, il s’agirait d’une décision stratégique qui pourrait renforcer la coopération régionale. Il faut souligner que le Togo partage les aspirations d’une Afrique unie et souveraine et œuvre inlassablement pour la restauration de la paix et la sécurité notamment dans la sous-région Ouest africaine. L’adhésion officielle du Togo à l’AES serait une étape décisive dans la consolidation des relations régionales pouvant permettre de relever les défis communs.
Il faut rappeler aussi que le Togo sous l’égide du président Faure Gnassingbé, a été d’un grand appui pour les trois (03) pays membres de la Confédération AES. Il avait manifesté clairement son esprit de solidarité et d’unité africaine face aux difficultés, donnant ainsi l’exemple d’un règlement pacifique et diplomatique de diverses crises. Rejoindre donc ce regroupement régional, susciterait selon le Prof. Robert Dussey l’intérêt et marquerait un tournant dans la politique africaine.
Tout comme les trois pays fondateurs de la Confédération AES (Burkina Faso, Mali, Niger), le Togo, pays frontalier du Burkina Faso fait face aux menaces terroristes. Rejoindre cette organisation qui promeut la synergie d’actions serait un atout pour une lutte efficace contre le terrorisme. Déjà, le Togo partage des liens étroits et sincères d’amitié et de coopération avec ses pays frères, membres de l’AES dans l’intérêt suprême des peuples.
Salomé Djobo