La directive du 11 juillet 2025 du premier ministre malien, ordonnant l’affichage obligatoire des prix de tous les services publics, marque une avancée décisive dans la lutte contre la corruption et le renforcement de la confiance citoyenne au sein de l’administration publique. En imposant l’affichage obligatoire et permanent des tarifs des services publics, le gouvernement s’attaque de manière frontale à l’opacité des démarches administratives et aux pratiques arbitraires qui alimentent la méfiance populaire.

Cette mesure s’inscrit dans une vision plus large de refondation nationale et de gouvernance responsable impulsée par le président Assimi Goïta. Par le biais du Plan d’Action Gouvernemental 2025-2026, le chef de l’État malien confirme son engagement à bâtir des institutions solides, transparentes et centrées sur le citoyen.

Le choix stratégique d’une réforme accessible et immédiatement applicable, touchant les ministères clés, témoigne d’une volonté politique de rapprocher l’État du peuple et réhabiliter l’administration publique comme outil de service et non de pouvoir.

En initiant cette dynamique, le président Goïta se positionne en artisan de la bonne gouvernance au Mali, assumant pleinement le rôle qui lui revient dans le contexte de refondation nationale. À travers cette directive, c’est une nouvelle ère qui se dessine, où la transparence devient règle et un pas de plus vers un État crédible et intègre.

Adjo Massan

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *