La séance plénière du jeudi 18 Juillet 2024 s’est consacrée à l’étude et à l’adoption de deux nouveaux codes miniers du Burkina Faso. Les députés dont le nombre a été augmenté conformément à la charte de transition révisée du 25 Mai dernier, se sont évertués à donner un nouveau cadre juridique pour le secteur minier burkinabè.
Selon un expert minier burkinabè qui a activement pris part à la révision du code minier de 2015, l’élaboration du nouveau code a été fait de façon souveraine, uniquement par des burkinabè, malgré la pression des entreprises étrangères d’exploitation minière pour se faire impliquer. Ceci dit, les textes juridiques devant encadrer les activités minières ne peuvent que jouer en faveur de l’économie burkinabè.
Adopté jeudi par les députés de l’Assemblée Législative de Transition, le nouveau code permet désormais aux autorités du Burkina Faso de mieux gérer les ressources naturelles du pays. Selon les informations, ce code est composé de conditions d’octroi de permis d’exploitation, de détention d’or, des conditions de commercialisation et de lutte contre la corruption dans le domaine minier au Burkina Faso.
Les textes visant une véritable révolution du secteur minier burkinabè, permettra aux autorités de maximiser ses recettes et aux communautés locales de tirer des avantages substantiels de l’exploitation minière. Ce nouveau Code entend aussi garantir un développement harmonieux du secteur minier gage d’un développement durable.
Pour rappel, le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE avait lancé en novembre 2023, les travaux de construction d’une raffinerie d’or, les activités de la toute première usine burkinabè de traitement des résidus miniers ont été également lancées le 23 janvier 2024. L’idée est d’industrialiser au maximum ce secteur, pour ne plus se tourner vers l’extérieur.
Damien Samou