Selon les informations, un poste Opérationnel Avancé de Kpinkankandi antiterroriste au Nord Togo, à la frontière avec le Burkina Faso a été encore une fois visé le samedi 20 Juillet dernier par une attaque terroriste meurtrière. Si un bilan officiel n’a été donné, le message de condoléances et de soutien du président nigérien Abdourahamane TIANI parle de pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels.
Il faut noter que le terrorisme s’est étendu vers le territoire togolais depuis 2021 et après plus d’un an d’accalmie, voilà une nouvelle attaque terroriste, contre les forces armées togolaises. Serait-il une stratégie des impérialistes et néocolonialistes pour se faire demander ? Quand on sait que c’est le désir de l’ancienne puissance coloniale française surtout, de recoloniser l’Afrique mais de manière discrète, en se faisant courtiser.
Les hauts cadres français l’ont affirmé, qu’il va falloir comme ça été toujours le cas, se faire demander par les pays africains. Se faire demander, c’est en créant des problèmes dans ces pays, pour que leur présence soit sollicitée. En ciblant le Togo, l’on sait aussi que c’est le désir ardent de ces impérialistes de se rapprocher davantage des pays de l’AES, et le pays du président Faure GNASSINGBE est frontalier au Burkina Faso.
Après la dénonciation par les autorités burkinabè de la présence des bases françaises au Nord du Bénin, il se pourrait que ces ennemis de la paix veulent faire diversion ou encore désirent imposer leur présence au Togo, pour mieux se rapprocher des pays du sahel afin de mieux les déstabiliser. Il va falloir forcer puisque le Togo a refusé de servir de base arrière contre un pays voisin.
Ou encore ces ennemis des pays membres de l’AES veulent obliger le président togolais reconnu comme ami des dirigeants militaires, à rejoindre le camp des comploteurs contre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Il revient aux autorités togolaises de rester vigilants et de prendre des décisions fermes, pour faire bloc aux éventuelles manigances de ces personnes désormais indésirables en Afrique.
Marius Poudjasso