Pour rappel, l’état-major général des forces armées maliennes a fait cas lundi 29 juillet, d’intenses combats des FAMa contre une coalition des forces terroristes, dans le Nord Mali, notamment à la frontière avec l’Algérie. Une opération de stabilisation qui a causée des pertes du côté des forces maliennes, malgré leur bravoure et leur professionnalisme.
Des informations ont fait état aussi d’un appui extérieur aux groupes rebelles contre les unités combattantes maliennes. Face à cette situation, des interrogations taraudent les esprits quant à l’appui reçu par les criminels.
Qu’il nous souvienne qu’un haut gradé français, un ancien chef d’Etat-major des armées françaises, le général François Lecointre avait annoncé la recolonisation de l’Afrique notamment le Sahel qui est en train d’échapper à leur contrôle, en appelant les pays d’Europe à se joindre à la France pour cette reconquête du Sahel.
Selon les informations, la dernière attaque terroriste au Nord du Mali serait le début manifeste de cette volonté des impérialistes de reconquérir l’espace des trois pays membres de l’AES. Mais leur opération se fait de façon discrète, en passant par les terroristes. Ce plan consisterait à renforcer la puissance des forces armées terroristes déjà établis dans le Sahel, et à mettre à contribution, certaines ethnies.
Les Touaregs et les peulhs sont visés, pour créer des rebellions contre les Etats du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Certains pays voisins à ceux de l’AES auraient été également à contribution, et utilisés comme bases arrière, notamment pour le transit du matériel de guerre nécessaire pour les criminels.
Dans cette histoire, c’est l’ensemble des pays de l’AES qui est visé. D’où l’importance de la mise en action rapide de la force conjointe pour faire face à ce grand défi qui se profile à l’horizon. Il est aussi nécessaire que tous les africains conscients s’unissent dans cette bataille, puisqu’il y va de l’indépendance et de la souveraineté de tout le continent.
Tarde Gounda