Certains observateurs africains, panafricanistes pensent que les pays africains devraient se passer ou rompre certaines coopérations avec notamment les pays de l’occident. L’une de ces coopérations reste selon eux, est celle liée à ‘’l’aide au développement’’ qui, en réalité ne l’est pas. Pour eux, il n’y a jamais existé d’aide financière au développement au bénéfice des pays africains, en matière de relations entre les pays occidentaux et l’Afrique.
Cette question a refait surface ces derniers jours, suite aux propos aberrants du ministre suédois en charge des affaires étrangères contre le Mali, le jeudi 08 Août dernier. Pour rappel, le Royaume de Suède s’est senti offusqué suite à la décision du Mali de rompre ses relations diplomatiques avec l’Ukraine, qui est désormais considéré comme un allié du terrorisme international, après son aveu public de soutenir les terroristes au Nord du Mali.
Le diplomate suédois, Mr Johan FORSELL a déclaré je cite, « Il est impossible de soutenir l’agression illégale de la Russie contre l’Ukraine tout en recevant des centaines de millions de couronnes chaque année en aide au développement ». Ce qui a d’ailleurs poussé Bamako à donner vendredi 09 Août 72h à l’ambassadrice suédoise pour quitter le pays, réaffirmant son attachement à la souveraineté du pays et à l’importance de la sécurité des soldats et de tous les citoyens maliens.
Les observateurs ont bondi sur cette situation pour attirer l’attention des africains sur la question d’aide au développement qui dure depuis des décennies mais ne change en rien le quotidien des africains et n’améliore pas la situation sous développée des pays africains. Pour ces panafricains, ‘’l’aide au développement’’ est une stratégie des impérialistes pour maintenir leur influence en Afrique.
D’ailleurs ces soi-disant aides sont données en contrepartie d’un bien ou d’un service dans l’intérêt de ces pays occidentaux. Il s’agirait plutôt des prêts ou des investissements dans le but de tirer profits infiniment supérieurs que ce qui a été investi, créant ainsi des dettes interminables pour les pays africains. Se débarrasser de ce système de servitude et de domination devient donc de plus en plus impérieux.
Rose Tchikpo