Le Gouvernement burkinabè dans sa volonté de restaurer au plus vite la paix et la stabilité dans le pays conformément à la vision du chef de l’Etat le capitaine Ibrahim TRAORE, prévoit plus d’actions. Même si des avancées notables ont été enregistrées dans cette lutte pour la reconquête de l’intégrité territoriale et le retour de la sécurité, le gouvernement burkinabè se dit conscient des défis qui restent à relever.
C’est ce qu’a laissé entendre vendredi 14 Février, le ministre en charge de la Défense nationale, le Général de brigade Célestin Simporé. C’était à l’issue de l’évaluation de son département, exercice 2024 par le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo. D’après le bilan ce ministère a atteint en 2024, un taux de réalisation de 89% des objectifs et à ce jour, le pays enregistre un taux d’occupation et de reconquête du territoire d’à peu près 71%.
Un bilan satisfaisant et encourageant qui donne l’espoir d’un lendemain meilleur sans le joug terroriste. Cependant, il importe de maintenir le cap voire redoubler d’efforts. Il a donc pris l’engagement de continuer à travailler de sorte à renforcer davantage les capacités opérationnelles des forces combattantes (FDS et VDP), à travers le recrutement et un meilleur équipement, afin que d’ici la fin de 2025, le bilan soit meilleur.
Le ministre appelle les forces combattantes (FDS, VDP) et les populations à plus de vigilance et surtout de sacrifices pour l’atteinte effective des objectifs. « La guerre n’est pas finie. La situation n’est pas encore pliée, même si les groupes terroristes sont affaiblis sur tous les plans, à savoir logistique et psychologique. Nous ne sommes pas encore au bout du tunnel. Nous en sommes très conscients », a-t-il souligné.
La forces conjointe AES serait aussi un atout essentiel pour venir à bout de ce fléau. Selon le ministre, cette force conjointe permettra de mener des opérations militaires « Sur tous les fronts pour que l’ennemi commun puisse comprendre qu’il est grand temps de déposer les armes et de se mettre en collaboration avec le reste de la population pour la lutte de notre indépendance véritable, notre souveraineté et notre développement ».
Christian Beba