Le Président Assimi Goïta a convoqué le Conseil National de Transition en session extraordinaire pour examiner des projets de loi majeurs (sécurité, développement etc.) pour la bonne marche du processus de refondation nationale. Ces textes, s’ils sont adoptés, auront un impact structurant sur les plans sécuritaire, politique et socio-économique du pays.

La Charte Nationale de la Paix et de la Réconciliation Nationale, au cœur de cette session, représente un levier fondamental pour consolider la cohésion sociale et apaiser les tensions internes, dans un contexte où la stabilité reste fragile. Elle pourrait servir de socle à une gouvernance inclusive, fondée sur le dialogue et la reconnaissance des diversités nationales.

La création du Commandement des Opérations Spéciales et de la Direction Générale de l’Administration Pénitentiaire traduit une volonté de renforcer les capacités opérationnelles et institutionnelles dans le domaine sécuritaire. Ces réformes permettront une meilleure coordination des forces, une gestion plus efficace des détenus, et une réponse adaptée aux menaces asymétriques qui pèsent sur le pays.

Sur le plan du développement, les projets relatifs au Centre de Recherche et de Formation pour les Industries légères et textiles, ainsi que la ratification de l’accord de financement additionnel du Projet de Résilience urbaine de Bamako, témoignent d’une orientation vers la relance économique, la formation professionnelle et l’amélioration du cadre de vie urbain.

Ces initiatives s’inscrivent dans une logique de transformation durable, en lien avec les ambitions de souveraineté économique et de création d’emplois. Enfin, le projet de loi organique sur l’exception d’inconstitutionnalité renforce l’État de droit en permettant aux citoyens de contester la conformité des lois à la Constitution, consolidant ainsi les garanties démocratiques dans le processus de transition.

Adjo Massan

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