Au Burkina-Faso, le gouvernement de la transition ne ménage aucun effort quant au respect et la protection des droits de l’homme et du droit international humanitaire. En ce sens, la cheffe de la diplomatie burkinabè Mme Olivia Rouamba a rappelé les mécanismes en vigueur dans le pays au Haut-commissaire adjointe, en marge de la 74ème session du Comité exécutif du Haut-Commissariat des Nations pour les réfugiés qui s’est tenue à Genève.

A ce sujet et dans le contexte actuel où le pays est engagé dans la lutte contre le terrorisme, la diplomate a indiqué qu’une partie de la formation des forces armées et des VDP est basée sur des modules de droits de l’homme et du droit international.

Conscient du fait que la prise en compte des droits humains dans les opérations de lutte contre le terrorisme est essentielle pour de meilleurs résultats, le gouvernement a lancé une série de formation à l’endroit des formateurs des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), engagés aux côtés des forces de défense et de sécurité dans la reconquête du territoire national. L’objectif étant de renforcer les acquis des VDP en matière des droits humains et du droit international.

Après la phase théorique, suivra la pratique pour permettre une meilleure restitution des notions reçues par les formateurs aux VDP qu’ils ont à leur charge. Ces formateurs sont constitués du personnel des forces armées nationales et des forces de sécurité intérieure des régions de l’Est et du Centre-Est du Burkina Faso.

Pour rappel, 90.000 volontaires se sont engagés comme forces supplétives de l’armée burkinabè dans cette lutte contre le terrorisme au Burkina-Faso, enclenchée par le Capitaine Ibrahim Traoré dès son accession au pouvoir.

Alfreda Bah

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