D’après le classement 2023 de Reporters sans Frontières sur la liberté d’expression, le Cameroun de Paul Biya est de plus en plus mauvais élève en termes de liberté d’expression. De 118ème en 2022, le pays est classé 138ème en 2023. Il perd 20 places dans le nouveau classement à cause des récentes exactions commises dans le pays.

En premier lieu, l’enlèvement et l’assassinat de Martinez Zogo en janvier dernier et secundo, l’assassinat du journaliste anglophone Anye Nde Nsoh en mai dans la région nord-ouest du pays. Ce journaliste a été tué par balles dans l’exercice de son métier.

Selon les défenseurs des droits des journalistes, cette énième exaction dans le paysage médiatique, classe le Cameroun comme l’un des pays les plus dangereux pour le métier de journalisme.

« Le Cameroun est doté d’un paysage médiatique parmi les plus riches du continent, mais n’en est pas moins l’un des pays les plus dangereux d’Afrique pour les journalistes. Les professionnels de l’information y évoluent dans un environnement hostile et précaire », pense Reporters Sans Frontières (RSF).

Le classement sur le plan de l’Afrique centrale, place le Congo Brazzaville au premier rang et 81ème place sur le plan mondial, suivi du Gabon (94ème), du Tchad (109ème)…

Pichou Koné

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