Le Togo sous la conduite de Faure Gnassingbé renforce le contrôle de son espace maritime national et se dote d’une « Unité spéciale de garde-côtes ». Cette unité qui a pour mission d’assurer une meilleure surveillance des eaux togolaises, de lutter contre les trafics opérés par les pirogues en dehors des zones surveillées, et de prévenir la pollution en mer, vient s’ajouter aux divers mécanismes mis en place par le pays dans le cadre de la sécurisation de ses eaux territoriales.

Renforcement des capacités d’actions de la marine nationale et du système judiciaire, la mise en œuvre des mécanismes régionaux de surveillance et de riposte et la condamnation de neuf pirates en 2021, des actions concrètes qui témoignent de l’engagement du Togo à juguler les défis sécuritaires dans le secteur maritime.

En dotant le pays de cette nouvelle force, le président togolais assume bien le titre qui lui a été confié par ses pairs de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO en 2017, le leader continental dans la lutte contre la piraterie maritime au sein de l’espace communautaire, après que le Togo ait organisé le sommet sur la sécurité et la sureté maritime et le développement en Afrique.

C’est cette mission que l’exécutif togolais a pris à cœur qui se matérialise une fois de plus à travers cette nouvelle structure de surveillance permanente devant contribuer au renforcement de l’organisation interministérielle de l’action civile de l’État en mer, et améliorer les performances en matière de coordination inter-administrations et de coopération.

Ida Adjo

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