Le sommet de Lusaka en Zambie, de la Communauté de développement de l’Afrique Australe (SADC), sur la sécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) a livré son verdict. Selon les conclusions issues de cette rencontre des Chefs d’Etat de la Troïka, organe de la SADC, le Rwanda serait bel et bien impliqué dans cette rébellion entretenue par le M23.

D’après le communiqué sanctionnant les assises, les Chefs d’Etats dénoncent des manœuvres du Rwanda contre la mission de la SADC, cette force régionale allée renforcer les positions de l’armée congolaise sur les fronts combattre les rebelles.

Il s’avère que le président rwandais Paul Kagame avait mené des tractations auprès du Conseil de sécurité de l’ONU et de la commission de l’Union africaine pour faire blocus à la mission militaire de la SADC en RDC. Fort heureusement, la requête du Rwanda a été refusée et l’Union Africaine a plutôt approuvé l’envoi du matériel de la FAA (Force africaine d’attente), entreposé au Cameroun, à la disposition de la SADC pour aider au retour de la paix dans l’Est du Congo.

Maintenant la question qui se pose est la suivante : qui a intérêt à ce que la crise sécuritaire perdure dans l’Est du Congo ? Vu le développement de la situation, le rwandais Paul Kagame pourrait être lui aussi un pion ou un instrument dans les mains de ces personnes, pour ne pas dire la communauté internationale (Etats Unis, France, Union européenne etc.), avec cette envie malsaine de piller les ressources africaines. Car quoiqu’on dise, là où il y a un conflit armé, soit la France y est présente, soit les Etats Unis.

Alors il revient au gouvernement congolais d’adopter des stratégies ou, mettre fin à certaines coopérations et nouer d’autre ou encore prendre exemple sur les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) dans leur lutte contre le terrorisme, qui aujourd’hui est en train d’être gagnée.

Adjo Massan

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