Sous la houlette du président de la République démocratique du Congo (RDC) Félix Tshisekedi, les communautés Téké (Maï-Ndombe) et Yaka (Kwango) s’engagent à mettre fin aux hostilités dans l’ouest du pays. Ainsi, les représentants des deux communautés ont signé un acte d’engagement global et inclusif pour la paix et la stabilité dans les provinces de Maï-Ndombe, Kwilu, Kwango, Kinshasa et Kongo-Central.

En paraphant cet acte, les deux communautés enterrent la hache de guerre des conflits fonciers qui les déchiraient. En effet depuis 2022, un climat de terreur règne dans la partie Ouest de la RDC, précisément dans le territoire de Kwamouth à cause des litiges fonciers.

Alors, le président Tshisekedi qui s’est engagé à œuvrer pour le retour de la sécurité et la paix, pas seulement dans l’Est où sévit la rébellion du M23, mais dans tout le pays, a obtenu des deux communautés un acte formel de cesser avec les hostilités et de rechercher une solution pacifique à la crise foncière.

Les deux parties congolaises ont donc pris l’engagement de résoudre et de prévenir les conflits par voie du dialogue, de la médiation et de l’arbitrage selon les coutumes locales. Elles sont désormais la tache d’œuvrer pour une paix durable et de veiller à la cohésion, à la solidarité et à la justice sociale dans leurs entités respectives.

Le président Tshisekedi s’est de nouveau engagé à assurer la protection et la sécurité à son peuple tout en saluant les chefs coutumiers pour leurs efforts dans le rétablissement de la paix dans la partie Ouest du pays. Il faut préciser que, cet acte intervenu entre les deux communautés est le résultat des consultations qu’avait organisées le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur Peter Kazadi auprès de ces populations.

Essi Malm

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