La lutte légitime et déterminée des burkinabè contre le terrorisme, l’impérialisme et le néocolonialisme, bénéficie de plus en plus d’adhérents. Outre le soutien manifeste des panafricains et des jeunes africains à travers le continent noir, plusieurs sont ses dirigeants africains qui admirent ouvertement ou secrètement le dynamisme des autorités burkinabè et de ceux de l’espace AES.
Pendant que certains de ces dirigeants préfèrent s’allier avec le colon impérialiste, pour détruire leurs frères africains, d’autres par contre comprennent la vision des burkinabè et les peuples du sahel. Ces dirigeants vont jusqu’à proposer leur soutien à ce peuple qui se bat pour sa liberté, sa dignité et sa souveraineté.
C’est le cas par exemple du dirigeant équato-guinéen, Toedoro Obiang Nguema. Il a exprimé récemment, sa parfaite compréhension de la dynamique en cours dans l’espace AES et dit partager les ambitions et les visions des pays du Sahel qui se battent contre l’impérialisme occidental et ses relais locaux.
L’Ironie du sort, ce sont les frères les plus proches qui ne comprennent pas et veulent à tout prix interrompre la lutte de libération dans laquelle ces pays se sont lancés. Le président de la Guinée équatoriale quant à lui, a exprimé sa solidarité et celle de son peuple équato-guinéen au Burkina Faso dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
Pour lui qui a toujours dénoncé l’impérialisme occidental en Afrique, il est important pour son pays et le Burkina Faso de renforcer davantage leur coopération dans les domaines prioritaires aux deux pays, afin de mieux avancer. Dans un contexte d’insécurité et de mutation constante à l’échelle internationale, il est nécessaire que les africains s’unissent pour porter haut leur voix.
Gédéon Pandou
