Après la plainte formulée par les trois pays de la Confédération des Etats du Sahel contre l’Ukraine, les dirigeants devraient s’attendre à certaines conséquences fâcheuses, selon certains analystes géopolitiques. D’après ces derniers, l’audace et la détermination des autorités du Sahel en portant plainte contre une puissance de l’OTAN peuvent leur couter cher comme ça été le cas dans les années antérieures.
Les présidents du Burkina Faso, du Mali et du Niger pour avoir osé porter plainte contre l’Ukraine, l’accusant de soutenir le terrorisme international, pourront faire objet de poursuite avec des dossiers fabriqués de toutes pièces d’après les informations. Une manière pour les occidentaux de se venger, de discréditer les dirigeants de la Confédération et par ricochet, d’empêcher l’examen du dossier Ukraine au Conseil de Sécurité de l’ONU.
D’après des analystes africains, tous ceux qui sont concernés par cette plainte, les alliés de l’Ukraine notamment, puisqu’apparemment ils sont nombreux ces occidentaux qui œuvrent main dans la main avec les criminels dans le Sahel, chercheront à se protéger en rendant la vie difficile aux dirigeants de l’AES et en accentuant leurs projets de déstabilisation. Il faut rappeler que des accusations se font entendre depuis un bon moment, au sujet de la déstabilisation des régimes militaires de l’AES, par certaines puissances occidentales qui ne voudraient pas voir les africains libres.
Selon d’autres analyses, les bourreaux de la Confédération AES pourront faire usage de leur droit de Véto pour refuser ou empêcher que le débat au Conseil de Sécurité ait lieu sur l’affaire Ukraine et Mali. Pour rappel, cette plainte conjointe a été formulée et rendue publique lundi 19 Août dernier par la voie diplomatique, suite à l’aveux de deux officiels ukrainiens du soutien du gouvernement ukrainien aux terroristes qui ont portés atteinte à la vie des soldats maliens et alliés les 24, 25 et 26 juillet 2024 au Nord du Mali précisément à Tinzawatène.
Le gouvernement ukrainien est donc accusé par la Confédération AES de soutien officiel et sans équivoque au terrorisme en Afrique, particulièrement au Sahel ; de violation de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des États concernés ; d’agression caractérisée de ces pays et un soutien au terrorisme international ; ainsi que la violation flagrante de la Charte des Nations Unies et des Conventions internationales y relatives.
Face à ces accusations, les acteurs visés pourront donc tenter des actions subversives contre les trois Etats du Sahel. D’où les appels des panafricanistes à un soutien total et indéfectible des africains, aux peuples frères du Sahel afin de gagner cette bataille qualifiée d’historique pour le continent noir.
Théophane Samsa