Depuis l’application de la décision officielle, interdisant l’importation, la production et la commercialisation de certaines boissons énergisantes alcoolisées, sur l’ensemble du territoire ivoirien, les commerçants espèrent reprendre un de ces quatre leurs activités. Cet espoir est suscité selon ceux que nous avons rencontré, par plusieurs raisons selon ces derniers, avec qui nous avons pu converser.

La première raison reste, la porte ouverte laissée par la décision des autorités elle-même. Il est précisé dans la note officielle que cette décision n’est que temporaire, le temps pour les acteurs d’analyser la situation et de redéfinir ensemble les modalités de commercialisation de ces produits. De plus, les commerçants sont convaincus du repositionnement de ces produits sur le marché du fait des informations en leur possession.

En effet, selon ces commerçants, il leur a été donné de constater qu’en réalité ces boissons ont été injustement incriminées. D’abord, disent-ils, le problème que la décision de suspension est sensée résoudre persiste. En conclusion, ces breuvages ne sont pas en réalité responsables des problèmes que rencontrent les jeunes ivoiriens consommateurs. Il s’agirait plutôt d’une mauvaise habitude adoptée par ces jeunes à la recherche des sensations fortes, mélangeant toutes boissons avec des produits toxiques et des drogues.

Ce qui est formellement interdit par la médecine en raison des effets néfastes de ce mélange sur la santé des consommateurs. Il s’avère aussi que cette mauvaise situation a été exploitée d’une manière déloyale par des sociétés concurrentes, visant à ternir l’image des produits injustement incriminés, afin de les détrôner. Pour rappel, ces boissons avant leur chute sur le marché, occupaient une place de choix chez les consommateurs.

Des voix s’élèvent donc depuis plusieurs mois déjà, pour demander un revirement des autorités en charge du commerce, et une enquête plus approfondie pour mieux élucider cette affaire qui a causé du tort à bon nombre de personnes. Des commerçants qui avaient lourdement investi dans ce commerce de boissons énergisantes alcoolisées, ont subi de lourdes pertes suite à la suspension des activités les concernant.

Denise Betti

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *