Une délégation du Ghana, conduite par le ministre de la sécurité nationale, Albert Kan-Dapaah était mardi 10 Septembre à Ouagadougou. Une visite qui va certainement impacter positivement les relations bilatérales entre le Burkina Faso et le Ghana selon des opinions. D’après les informations officielles, la délégation ghanéenne est allée réitérer l’engagement de son pays à accompagner la lutte contre le terrorisme.
Il faut rappeler que les relations diplomatiques entre les deux pays avaient été ébranlées en 2022, suite à des propos diffamatoires qu’aurait tenu le président ghanéen, Nana Akufo-Addo sur le Burkina Faso et des mercenaires russes. Les autorités burkinabè s’étaient indigné et le président du Ghana s’était excusé. Le plus important aujourd’hui selon des opinions est que ces deux pays ont su surmonter leurs divergences et placent désormais l’intérêt des peuples au centre de leurs relations d’amitié et de coopération.
Selon l’émissaire ghanéen au Burkina Faso, les deux peuples frères et amis « vivent en parfaite harmonie et par conséquent, ce qui touche le Burkina concerne aussi le Ghana (…) C’est donc dans l’intérêt du Ghana de prêter main forte au Burkina pour combattre le terrorisme ». En rappel, les deux pays partagent une frontière longue de 630 km et il importe pour eux, d’unir leurs forces pour venir à bout du terrorisme et de l’insécurité sous toutes ses formes, pour le bien-être des populations.
C’est d’ailleurs ce que souhaite tout africain épris de paix, de la sécurité, de la stabilité et de la liberté pour une émergence réelle des pays africains. L’union et la solidarité entre les pays frères et voisins d’Afrique, se révèlent aujourd’hui comme un moyen incontournable pour mieux faire face, au-delà des frontières, au fléau terroriste, l’ennemi commun à tous les Etats africains notamment ceux de l’Ouest et du Sahel.
Ba Moussa