C’est un constat amer. Dans l’histoire de la révolution africaine, les impérialistes, ceux qui sont contre la souveraineté totale et l’indépendance réelle de l’Afrique, font toujours usage de la stratégie de désinformation et de manipulation. Sur ce sujet, les premiers révolutionnaires ont subi le même sort que ceux d’aujourd’hui.
Ils ont été assassinés l’un après l’autre parce que les ennemis ont réussi à semer le doute dans les esprits des populations, causant une rupture entre le peuple et ses leaders. Quand ils arrivent à cette étape de leur plan, les leaders révolutionnaires sont laissés pour compte. Pire encore, ils sont livrés par leurs propres frères ou concitoyens.
Les leaders révolutionnaires des pays membres de l’Alliance des Etats de Sahel (AES) vivent actuellement les mêmes situations. Le Burkina Faso comme toujours, est la cible principale de ces ennemis. L’acharnement médiatique sur les régimes militaires qui se mettent au service du peuple burkinabè et du pays, ne date pas d’aujourd’hui non plus.
Le plus récent cas à donner en exemple, est celui du leader révolutionnaire, le capitaine Thomas SANKARA entre 1983 et 1987, et de nos jours c’est le capitaine Ibrahim TRAORE qui en pâtis parce qu’il a décidé de se mettre réellement au service de ses compatriotes et de sortir son pays du joug des terroristes et des impérialistes.
Depuis son arrivée au pouvoir après le coup d’Etat du 30 septembre 2022 et dès que les ennemis de la paix ont su qu’il est patriote et désir ramener la paix et la stabilité au pays, les hostilités ont commencé et sont interminables.
C’est avec le concours des médias complices qui ont pour mission principale, de peindre en noir les autorités de la transition et leurs actions, ou de tout faire pour susciter la révolte de la population contre ses dirigeants parce qu’il faut leur chute pour que les impérialistes puissent continuer à maintenir leur influence sur le pays.
Fort heureusement, le peuple des années 2000 est différent de celui des années 80. Aujourd’hui le burkinabè comprend les enjeux de la lutte et ne prête plus oreille attentive aux désinformations des médias français.
Jonathan Dabi