À l’occasion de l’anniversaire de l’abolition de l’esclavage en Tunisie, des organisations de défense des droits humains appellent à mettre fin aux campagnes de haine contre les Subsahariens et à protéger ceux qui les soutiennent.
Dans le pays, défendre publiquement les droits des migrants subsahariens peut être perçu comme un délit. Cette réalité a conduit à l’emprisonnement d’au moins dix journalistes, militants des droits humains, responsables associatifs et conseillers municipaux.
Le 22 janvier, veille de cette commémoration, les familles des détenus se sont réunies pour demander leur libération, critiquant des arrestations qu’elles jugent abusives et fondées sur des accusations vagues et des dossiers incomplets.
La Rédaction