Le verdict est tombé et sans appel. Le journal « Le Monde » ne diffusera plus au Burkina-Faso. La décision a été prise par le gouvernement de la transition suite à une publication du média français titrée, « Au Burkina, la propagande fait rage après l’attaque djihadiste sur Djibo ».

« Fidèle à son engagement pour la cause du Burkina et la défense de ses intérêts vitaux, le Gouvernement a décidé en toute responsabilité de la suspension de tous les supports de diffusion du journal Le Monde au Burkina Faso », a écrit le gouvernement. Cette suspension a pris effet le 2 décembre dernier.

Il ne s’agit pas d’un musellement de la presse ni d’une atteinte à la liberté d’expression. Bien au contraire, le Burkina, un Etat souverain peut prendre des décisions qu’il juge nécessaire surtout si cette dernière est dans l’intérêt supérieur de la nation. Et dans le contexte actuel du pays, toute tentative visant à semer la « confusion au sein de l’opinion » ou à saboter la lutte du peuple, doit être fermement combattue.

C’est de bonne guerre cette décision prise par le gouvernement de la transition. L’avenir du Burkina en dépend. Ces médias internationaux ont toujours été le mal qui gangrène les Etats africains en véhiculant de fausses informations dans le but de ternir l’image des ces Etats. Alors, mieux vaut couper le mal à la racine que de chercher à lutter contre. D’où la suspension de tous les supports de diffusion de ce journal au pays des hommes intègres.

Alfreda Vaubanson

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