Le président du Faso, le capitaine Ibrahim TRAORE lors du premier sonnet des chefs d’Etats de l’AES à Niamey, a prononcé un discours bien ciblé avec des mots dénonciateurs. Comme à son habitude, sans papier et face à un public enthousiaste, il n’a pas mâché ses mots. Il s’en est pris aux africains qui, pour des intérêts égoïstes, se font esclaves des impérialistes, favorisant le néocolonialisme.
Les valets locaux, qualifiés « d’esclaves de salon » par le président du Faso et les impérialistes notamment, ont été ciblés dans le discours du capitaine Ibrahim TRAORE, à la cérémonie d’ouverture du sommet des chefs d’Etats à Niamey. Selon lui, ces africains « esclaves de salon » trahissent leurs frères et sœurs, leurs pays pour les intérêts des impérialistes.
Ils ne servent que leurs maîtres et font tout pour que le système d’asservissement et de pillage de l’Afrique demeure. Le président Ibrahim TRAORE et ses pairs se dressent contre ce système impérialiste et néocolonialiste depuis leur accession à la magistrature suprême de leurs Nations, raison pour laquelle ils ont été pris en ennemi par les valets locaux « esclaves de Salon » et leurs patrons, impérialistes.
Les attaques terroristes téléguidées et les manipulations à travers les médias impérialistes se sont enchainées et continent à ce jour. Le chef de l’Etat du Burkina Faso, réitère son engagement et la détermination de l’ensemble du collège des chefs d’Etats de l’AES, à faire face à toutes menaces, afin d’atteindre leurs objectifs.
Des objectifs que sont la sécurisation de leurs territoires respectifs, la dignité et l’épanouissement de leurs populations à travers un développement socioéconomique effectif et durable ainsi que l’indépendance réelle et la souveraineté totale de leurs Nations. Pour y arriver, il faut souligner que de grandes décisions ont été prises lors de leur rencontre à Niamey.
Daniel Assolo