Les partenaires traditionnels des pays Africains, notamment les pays occidentaux qui ont sciemment échoué dans la lutte contre le terrorisme, sont obligés de s’adapter aux nouvelles exigences de la Région du Sahel, afin de garder leur place dans la zone et sur le continent en général. Mais il est important de ne pas oublier qu’ils ne font rien gratuitement.

Qu’il nous souvienne que la plupart de ses pays ont vu leurs accords militaires rompre avec les pays membre de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), parce qu’ils n’ont pas voulu aider à combattre efficacement le terrorisme. Une manière de pouvoir rester éternellement sur le continent africain. Raison pour laquelle après le divorce sur le plan militaire, ces partenaires traditionnels ont tout fait pour empêcher l’AES de se procurer du matériel nécessaire pour la lutte antiterroriste n’eût été la bonne foi des nouveaux partenaires.

Conscient donc des pertes que va entrainer cette rupture, c’est le lieu de changer de stratégies de coopération afin de s’assurer qu’ils pourront continuer à défendre leurs intérêts dans la région du Sahel. Pour se faire, la plupart d’entre eux veulent désormais concentrer leurs actions dans les domaines comme le développement socioéconomique passant par la sécurité alimentaire, l’agriculture, l’énergie, le commerce.

Mais attention, il n’est pas question d’oublier que ces occidentaux sont capables de tout quand il s’agit de défendre leurs intérêts. Ils font semblant d’accompagner mais sachant clairement ce qu’ils recherchent. Il n’est pas question non plus d’oublier que les leaders révolutionnaires de l’AES sont toujours dans le viseur de ces pays qui veulent à tout prix leur chute pour enfin reprendre le contrôle de ces pays.

Il faut rappeler que changer de méthode de coopération et vouloir évoluer dans d’autres domaines en Afrique est une stratégie des impérialistes et néocolonialistes consistant à maintenir leur influence en Afrique. Ce sont des affirmations de leurs hauts gradés. Tout ce qu’ils désirent, c’est défendre leurs intérêts en maintenant sur les pays africains, une autre forme de domination.

Les leaders révolutionnaires du Sahel doivent plus que jamais rester vigilant et les populations du Sahel et d’Afrique en général, avoir les yeux grands ouverts, afin de rebondir sur toutes actions suspectes ou tout dérèglement de ces étrangers qui se prennent pour des humanitaires ou de bons samaritains.

Fadile S.

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