Les dirigeants de la Confédération de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont toujours dénoncé la passivité ou le silence des leaders de la CEDEAO face aux difficultés des pays membres. Ils sont également reprochés de non soutien à la lutte contre le terrorisme dans la région et surtout pour leur soumission à la volonté des puissances étrangères.

Après que les pays de l’AES aient décidé de quitter l’organisation pour des raisons mentionnées plus haut, afin de se créer une force pour mieux faire face aux défis communs, ils ont subi toute sorte de menaces venant notamment de certains responsables de la CEDEAO, comme se fut le cas après les coups d’Etat survenus dans ces pays.

Il faut noter aussi que les dénonciations publiques, l’audace et la résistance des dirigeants de l’AES face aux menaces et sanctions de l’organisation, ont inspiré et donné courage aux africains épris de la souveraineté et de l’indépendance réelle. Désormais les langues se délient, les esprits sont éveillés et l’organisation Ouest-africaine est de plus en plus taxée ouvertement de complicité avec les impérialistes contre les pays révolutionnaires.

Cette organisation est également accusée de tous les côtés, pour son silence face aux prouesses des soldats combattants du terrorisme soit face aux attaques terroristes et pire encore, face aux menaces impérialistes et à l’ingérence des pays étrangers dans les pays membres de la communauté notamment ceux de l’AES.

Aujourd’hui nombreux sont ces africains observateurs qui se demandent si ces responsables de la CEDEAO auraient-ils pris conscience et reconnu leurs manquements ? Une question qui résulte des sorties ces derniers temps de ces leaders de la CEDEAO. Leur manière de réagir aux différentes situations auraient changé, donnant l’exemple de la récente sortie du président de la commission de la CEDEAO, en lien avec les évènements survenus au Nord du Mali.

Dans un communiqué en date du 05 Août, la commission a désapprouvé et condamné l’ingérence étrangère dans les attaques survenues en fin juillet dans le Nord du Mali et marquées par la présence de soldats ukrainiens aux côtés des terroristes, et le soutien ouvertement exprimé aux terroristes par des officiels ukrainiens.

Une ingérence selon la commission qui pourrait constituer une menace à la paix et à la sécurité en Afrique de l’Ouest, ainsi que de toute tentative visant à entraîner la région dans les affrontements géopolitiques actuels. Est-ce une métamorphose, une prise de conscient qui va désormais s’intéresser au bien-être des peuples de la région plutôt qu’aux intérêts des puissances étrangères ? Seul le temps parlera. Wait And See !

Tchapo Tomi

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